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    C'est la magnifique couverture de cette bédé qui a attiré mon regard dans la petite librairie à côté de chez moi: atmosphère baroque un peu sombre, couleurs dominantes, violet, blanc, bleu, vert sombre, relevées par-ci par-là par du rouge ou du rose, et ce pendant tout ce tome 1, où le mystère, la peur et surtout la mort sont au rendez-vous. Pour le scénario...

    Elizabeth, treize ans, vit dans le monde clos d'une immense serre depuis son prématuré décès. Ses trois compagnons sont tous des animaux à demi mutés: un chat serpent, une chauve-souris aux pattes de poulet et un crapaud-araignée. Et dès qu'on la touche, on meurt. Sauf pour ses compagnons. Pourquoi est-elle içi? Pourquoi meurt-on dès qu'on la touche? Quel est ce monde?

    Elizabeth tente de revenir dans son monde, le vrai, où sa soeur Dorothea avec laquelle elle essaie déserpérément de communiquer continue à faire des prophéties. Les camarades de pensionnat d'Elizabeth son bien décidées à élucider le mystère de la disparation de leur amie....Ce tome un est plein d'interrogations( j'en ai compté seize), mais toutes sans réponses... bref, j'avoue, j'ai été un peu plus frustrée qu'admirative en referment "Elizabeth".

     

    Petite galeries d'images. Bon, j'avoue, j'aurais dû faire plus grand... C'était juste pour que vous ayez une idée.

     

    Rien que ça, c'est beau.

     

     

    Magnifique, hein?! Chaque détail est super-travaillé.

     

     

     

     

    Sur ce, je vous laisse, et @+! 

     

    Le cadavre de la Mandarine. 

     


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    Mesdames et messieurs, je viens vous apprendre

    Oh ! si ce n’est vrai, que l’on me pende !

    Une nouvelle d’une grande portée.

    Tant pis pour vous, si vous ne me croyez.

    J’ai en effet ouï dire-ou chanter, quelle importance !

    Que le magasin que depuis peu je fréquente

    -Cette échoppe est, par ma foi influente

    Qui vit le jour en mars, si mes souvenirs sont exacts

    Cette échoppe nommée « Fabule »

    Et tenue par une charmante Perdule

    Vient de dépasser ses, tenez-vous bien, deux cents soixante-trois clients.

    Cette épopée se déroula en quelques actes

    Que je ne puis relater, ou j’y perdrais mes dents.

    Je ne peux pour le moment

    Ne remercier qu’une dénommée Sasma

    Qui apporta bien plus que du soutien

    Ainsi qu’une certaine Mathie

    Qui Perdule bien fort encouragea

    Ainsi que mes compagnons

    Qui me conseillèrent cet endroit fabuleux

    Tenu par une demoiselle au pointu menton


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    Au commencement, Dieu créa le chat à son image.
    Et bien entendu, il trouva que c'était bien.
    Et c'était bien d'ailleurs.

    Mais le chat était paresseux.
    Il ne voulait rien faire.
    Alors, plus tard, après quelques millénaires, Dieu créa l'homme.
    Uniquement dans le but de servir le chat,
    De lui servir d'esclave jusqu'à la fin des temps.

    Au chat, il avait donné l'indolence et la lucidité;
    À l'homme, il donna la névrose, le don du bricolage et la passion du travail.
    L'homme s'en donna à cœur joie.
    Au cours des siècles, il édifia toute une civilisation basée sur l'invention,
    La production et la consommation intensive.

    Civilisation qui n'avait en réalité qu'un seul but secret:
    Offrir au chat le confort, le gîte et le couvert.


    (Jacques Sternberg
    ) 


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    Le chat et l’oiseau 


    Un village écoute désolé
    Le chant d’un oiseau blessé
    C’est le seul oiseau du village
    Et c’est le seul chat du village
    Qui l’a à moitié dévoré 
    Et l’oiseau cesse de chanter
    Le chat cesse de ronronner
    Et de se lécher le museau
    Et le village fait à l’oiseau
    De merveilleuses funérailles
    Et le chat qui est invité
    Marche derrière le petit cercueil de paille
    Où l’oiseau mort est allongé
    Porté par une petite fille
    Qui n’arrête pas de pleurer.
    Si j’avais su que cela te fasse tant de peine
    Lui dit le chat
    Je l’aurai mangé tout entier
    Et puis je t’aurai raconté     
    Que je l’avais vu s’envoler
    S’envoler jusqu’au bout du monde
    Là-bas c’est tellement loin
    Que jamais on n’en revient
    Tu aurais eu moins de chagrin
    Simplement de la tristesse et des regrets.
    Il ne faut jamais faire les choses à moitié.
    (Jacques PREVERT)


    C'est de l'humour noir à la Prévert. 


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  • Les chats ressemblent aux Dieux,
    Car il aiment les caresses et n’en rendent pas ;
    Il y a en eux je ne sais quoi de céleste et de mystérieux,
    Ils voient la nuit comme le jour,
    Et leurs yeux clairs semblent le reflet des astres.
    (H. Cammas et Lefèvre)


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