• *roulement de tambour*

    Tremblez, bande d'humains! Inclinez-vous, prosternez-vous, embrassez le sol, devant Mademoiselle de Blois, Marianne de Bourbon, fille de notre roi Louis le Grand et de Mademoiselle ou Madame je sais plus de La Vallière!

    Marie-Anne, fille du rouâ.

    Le nom de l'auteur vous est peut-être familier, puisqu'Anne Marie Desplat-Duc est également l'auteur de l'excellente série Colombes du Roi-Soleil. (d'ailleurs il me semble avoir fait un ou deux articles dessus).

    Marie-Anne est la fille de Louis XIV et de son ancienne favorite Mademoiselle Louise de La Vallière, et le récit commence quand elle et son petit frère Louis (Louis, fils de Louis et Louise, c't un gag?!) font leur entrée à la cour, et pour l'instant il ne semble pas près de s'arrêter.

    Bref! Marie-Anne, fraîchement nommée Mademoiselle de Blois, s'adapte merveilleusement à la vie de cour. Bals, fêtes, rubans, musique: elle s'amuse beaucoup, et partout on loue son intelligence et sa beauté. Seule ombre au tableau: sa mère qui se retrait de plus en plus de la cour; elle est oubliée du roi au profit de Madame de Montespan (puisse cette vile créature crever en enfer). Elle envisage même d'entrer au couvent. Marie-Anne va donc se retrouver seule avec son petit frère, son père dont elle n'arrive pas à capter toute l'attention et ses deux gouvernantes. Mais elle a plus d'un tour dans son sac pour s'amuser et sauver des vies!

    Cette série est plutôt pas mal. L'auteure adopte le vocabulaire de l'époque (normal vu que l'histoire est racontée par Marie-Anne) de façon à ce qu'on se retrouve à parler comme au temps du Roi-Soleil après avoir fini la série. 

    Un exemple de dialogue avec ma mère? Mais c'est avec joie.

    "Ma mère: Salut ma chérie, t'as bien dormi?

    Moi: Fort peu, il est vrai, car je dévorais les aventures de la fille aînée du roi Louis le Grand, Marie-Anne, demoiselle de Blois première du nom, et j'espère de tout coeur que la série ne va pas s'achever bientôt car elle est fort intéressante!"

    La série se déroule pendant la construction de Versailles, et on a donc droit à la description du bordel  grand désordre qu'est un immense château encore en travaux et habité par des courtisans riches et prétentieux. Habité, remarque, il ne l'est pas si souvent: si le roi est fixé à Versailles, il trouve toujours un prétexte pour se déplacer; "Saint-Germain est le château de son enfance", "Fontainebleau est si agréable en automne"," mais ce ne serait pas au château de Clagny que vit la Montespan?". Et bien sûr, lorsqu'il se déplace, toute la cour le suit, sauf à Marly où il ne reçoit que des intimes.

    Si j'ai trouvé que Marie-Anne était par bien trop curieuse et un brin prétentieuse, je me suis vite aperçue que cela faisait intégralement partie de son charme, et accompagnée de sa présence d'esprit (pour reprendre les termes de l'époque), rien ne lui résiste, pas même les lecteurs. Et, incroyable, elle a survécu à son père, ce qui m'a surprise car je pensais que Louis XV, arrière-petit-fils de Louis XIV, était son seul descendant vivant à la mort du roi en 1715. Cependant, j'appris avec joie qu'elle vécut au contraire jusqu'à l'âge avancé de 73 ans. C'est fort âgé pour l'époque. 

    Je regrette simplement qu'on ait pas une description plus détaillée des robes. C'est sûrement car leur forme est évidente pour Marie-Anne qui je vous le rappelle, est la narratrice. Mais je vous jure que rien que cette description va vous faire pâlir d'envie. C'est fort court, mais cela donne un aperçu.

    "Rosine fut fort impressionnée lorsque le sieur de Langlée sortit de leur étui de coutil la jupe et le bustier qu'il avait dessinés et que ses couturières avaient réalisés.

    -Que pensez-vous de ces volants de rubans sur le devant? C'est une mode toute nouvelle. On appelle cela des falbalas.

    -Des falbalas? Quel drôle de nom!

    -Cela vous plaît-il?

    -Tout à fait.

    Se tournant vers ma gouvernante, il expliqua:

    -Je n'ai pas mis de prétintailles, la jeunesse de Mademoiselle de Blois ne s'accordant pas avec ces ornements. ( prétintailles: motifs découpés dans diverses étoffes et appliqués sur le devant de la jupe et le bustier)

    (...) Il  plaça le bijou au centre du bustier et ajouta:

    -Pour mettre en valeur cette broche, je vais lui confectionner un nid de soie blanche que je coudrai à cet emplacement. Le saphir et les diamants y étincelleront de mille feux. Quant aux rubans, je vous suggère, madame, celui en tour de cou et ceux-ci en rappel sur les manches. Il sont un ton au dessous des falbalas, ce qui rehaussera l'éclat de votre teint."

    Fin de citation.

    Cela me décoit, je n'ai point trouvé de description propre à vous faire baver de jalousie. Tant pis, ce sera pour une prochaine fois.

    Enfin, je pense vous avoir suffisamment informé sur les aventures de cette demoiselle, et c'est avec le sourire et la tête pleine de Versailles que je vous dis au plaisir!

    Saluuuut!

    Perdule ou La Mandarine de Blois. :roi:


    3 commentaires
  • A chacun sa route, à chacun son chemin.

    Je n'aime pas me lever

    A sept heures du matin

     

    (une rime en er, personne?)

    Ben ouais, ya internet que de sept à huit heures du matin. La vie elle est z'injuuuuste!

    Donc ben les dessins et les CDC je sais pas si vous en aurez avant la fin de cette saloperie de contrôle parental.

    Désolée les zamis, je vous aime très fort quand même!

    grrrr, j'dois partir au lycée dans 5 minutes et chuis même pas en train de m'habiller.


    1 commentaire



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